Genre : Burlesque et mélodrame
Charlie Chaplin | Mk2 | 1931
Synopsis :
Un vagabond s’éprend d’une belle et jeune vendeuse de fleurs aveugle qui vit avec sa mère, couverte de dettes. Suite à un quiproquo, la fleuriste s’imagine le misérable, qui vient de lui acheter une fleur, en milliardaire...
Mon avis :
Alors que le parlant s’impose de plus en plus au cinéma, Chaplin nous offre avec Les lumières de la ville une œuvre qui sera le chant du cygne du cinéma muet. Mais quel Chant !! Charlie Chaplin atteint ici une forme de perfection entre le burlesque et le mélodrame.
Le réalisateur, comme toujours dans ses films, fait passer à travers ses gags un discours et une vision de la société américaine d’une grande clairvoyance. Il évoque et décrit le quotidien des Américains les plus démunis, les difficultés pour joindre les deux bouts, les petits boulots, les magouilles pour survivre, les rapports de classes, etc.
Et enfin, Chaplin termine ses Lumières de la ville avec ce qui constitue sans aucun doute une des plus belles scènes que le cinéma n’ait jamais offert.
Intemporel !
Pascal