Les perles du cinéma | Le grand Blond à la chaussure noire - Site des Médiathèques de Saint-Fons

Genre : Espionnage parodique

Yves ROBERT | 1972

Avec : Pierre Richard, Bernard Blier, Jean Rochefort, Mireille Darc, Jean Carmet

La Médiathèque de Saint-Fons recèle de perles que nous vous proposons ici. Des films méconnus, oubliés, qui ont cependant marqué l'histoire du cinéma par leur originalité cinématographique ou par la teneur des propos tenus.

Synopsis :

Violoniste distrait, François Perrin, porte ce jour-là une chaussure noire et une autre marron. C'est cet aspect insolite qui pousse Louis Toulouse, un chef du Renseignement français, à le choisir comme victime. Toulouse veut, en effet, se débarrasser de son collègue et ennemi de toujours, Milan. Il lance son subalterne sur une fausse piste en lui faisant croire que Perrin est un dangereux espion. Milan mord à l'hameçon et fait étroitement surveiller l'artiste dont le moindre acte de la vie quotidienne devient suspect. Christine, à la solde de Milan, tente de le séduire. En coulisses, Toulouse se délecte des bourdes de son adjoint : il attend sa chute, qui ne manquera pas d'arriver bientôt...

Pour un cinquantenaire, Le grand blond garde de beaux restes. Même si certains passages datent un peu, le talent de Pierre Richard et consœur nous offre un panel de scènes au comique jubilatoire. Et puis il y a la robe de Mireille Darc ! Avant la réalisation de la scène, Mireille Darc demande à son ami et couturier Guy Laroche de lui confectionner une robe. Sa poitrine n’étant pas généreuse, elle lui prie de découper une grande échancrure dans le dos plongeant au maximum.

En effet, ce décolleté commence à la naissance des épaules jusqu’à atteindre la raie de son postérieur ! Ce qui est déroutant avec cet habit noir à manches longues, c’est que l’avant présente un col roulé, sobre, à l’opposé de la face arrière qui frise l’indécence. Sur le plateau, le cinéaste fait en sorte de surprendre l’acteur, de sorte que ce dernier ne la découvre qu’au dernier moment. À l’écran, le regard ahuri et l’étonnement de Pierre Richard à l’instant de la découverte sont donc naturellement garantis sans aucune feinte !

Pascal