Les perles du cinéma | Le Bon, la brute et le truand - Site des Médiathèques de Saint-Fons

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Musique - Cinéma

Genre : western & road movie

Sergio LEONE  | 1968

Avec Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef


La Médiathèque de Saint-Fons recèle de perles que nous vous proposons ici. Des films méconnus, oubliés, qui ont cependant marqué l'histoire du cinéma par leur originalité cinématographique ou par la teneur des propos tenus.


Synopsis :
Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s'intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d'un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d'or volés à l'armée sudiste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que Joe connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Chacun a besoin de l'autre. Mais un troisième homme entre dans la course : Setenza, une brute qui n'hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins.


LA référence du western spaghetti ! Troisième film de la trilogie du dollar après Pour une poignée de dollars et Et pour quelques dollars de plus, Le Bon, la brute et le truand nous offre, sur fond de guerre de Sécession un road movie sans foi ni loi. Oscillant entre tragédie et comédie, le scénario parfaitement construit et superbement servi par Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef, Le Bon, la brute et le truand nous tient en haleine 3 heures durant. Sans oublier la musique obsédante d’Ennio Morricone ni la réalisation au cordeau de Sergio Leone. 


En vrac :

Lee Van Cleef avait peur des chevaux et ignorait tout de l’équitation. On lui trouva un cheval docile et amadoué comme une bête de cirque, mais pour pouvoir y monter, il lui fallait une chaise et il fallait que quelqu'un tienne l'animal. Eli Wallach utilisa le même cheval dans ses propres scènes, puisque lui non plus ne savait pas monter.

Dans la scène finale, on devait apercevoir les ossements dans le cercueil et que ceux-ci devaient être réalistes. Après s'être adressé sans succès aux services médicaux et aux autorités locales, Leva apprit d'un décorateur qu'à Madrid, une femme louait le squelette de sa mère, actrice de son vivant. Cette dernière avait choisi de l'offrir ainsi, afin de « pouvoir continuer sa carrière même après sa mort ». Chose faite puisque c’est son squelette qui apparait dans le film ! 

 

 

Pascal