Les perles du cinéma | Que la fête commence - Site des Médiathèques de Saint-Fons

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Musique - Cinéma

Genre : Film historique

Bertrand Tavernier | 1975


La Médiathèque de Saint-Fons recèle de perles que nous vous proposons ici. Des films méconnus, oubliés, qui ont cependant marqué l'histoire du cinéma par leur originalité cinématographique ou par la teneur des propos tenus.

Synopsis :

En France, pendant le premier quart du XVIIIe siècle. Le roi Louis XV étant mineur, la Régence est assurée par son grand-oncle, le duc d'Orléans, débauché notoire, entouré d'une cour de prostituées et de jouisseurs délurés. En Bretagne, le marquis de Pontcallec fomente un complot destiné à renverser le duc au profit du roi Philippe V d'Espagne, petit-fils de Louis XIV et oncle du jeune souverain. Il espère ainsi redonner son indépendance à la Bretagne — en la libérant de ses devoirs de vassalité envers le pouvoir parisien — et y proclamer la république. L’abbé Dubois, Premier ministre complaisant du Régent et manipulateur ambitieux, se charge de mettre fin à la conspiration tout en l'utilisant pour assouvir ses propres ambitions.

 

Pour son deuxième film, Bertrand Tavernier fait de nouveau appel à Philippe Noiret à qui il adjoint Jean Rochefort et Jean Pierre Marielle pour les rôles principaux. Le casting, complété par Marina Vlady et Christine Pascal pour les rôles féminins, vaut aussi par la présence de plusieurs membres de la troupe du Splendid : Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Christian Clavier et Michel Blanc.

Dans un contexte historique ayant la Régence comme toile de fond, Tavernier nous offre, avec Que la fête commence, une fresque rocambolesque faite de jeux de pouvoir, de complots politiques dans une ambiance d’orgies et de luxure. Des dialogues truculents, une atmosphère picaresque, mais aussi une certaine lucidité sur la déliquescence d’une société en bout de course… Comme le dit si bien le duc d’Orléans : « Je me demande ce qu’on pourra bien dire de nous quand nous serons disparus. Ce qui restera de notre passage… ».

Un film jubilatoire !

 

 

Pascal