Dans cette rubrique, nous vous proposons de découvrir ce qui se cache derrière les termes propres au cinéma, leur origine, leur sens, leur histoire petite ou grande.
Librement inspiré des réactions de la vie réelle des uns et des autres, le jumpscare (traduction : “saut de peur”) est, au cinéma, le moment où le spectateur sursaute lorsqu’une mauvaise surprise apparaît soudain à l’écran, souvent en même temps que les personnages.
La technique du jumpscare, surprise cumulée à la vision de choses perturbantes, permet de recréer, en combinaison avec d’autres choses, une sensation de peur durable dans le film. C’est un procédé incontournable des films d’horreur depuis les années 1980.
Après une scène silencieuse, une scène tout à fait banale de la vie quotidienne, ou encore une scène très joyeuse et entraînante, un être ou un phénomène à la présence incompréhensible, dont les motivations sont malveillantes ou peu claires et parfois avec une origine surnaturelle, surgit soudain. La musique se fait angoissante, les personnages se mettent très souvent à hurler.
Parmi les premiers jumpscares de films populaires et mémorables, on trouve des scènes de Psychose (1960), Vendredi 13 (1980, ci-dessus à droite) ou L’Exorciste (1973, à gauche).
Les jumpscare sont devenus variés et plus perfectionnés au cours du temps, notamment pour ce qui est des effets visuels et de la musique.
Une suite savamment orchestrée de jumpscare au sein du film pourra en garder systématiquement sur le qui-vive certains, qui retireront tout le plaisir du film d’horreur, quand pour d’autres, seul un type particulier de jumpscare les fera bondir, mais d’un tel bond !
Petit florilège de jumpscare : vérifiez que vous êtes bien assis, sait-on jamais...